Les brouillards de l’illusion

Les brouillards de l’illusion sont en nous et à l’extérieur de nous. Ils sont dans notre tête, dans notre coeur, dans notre corps, dans nos affaires personnels, à notre travail, dans nos collègues, dans notre famille et plus encore. Ces brouillards ont de nombreux visages. Ils portent ceux de nos blessures, de notre honte, de notre culpabilité, de la peur du jugement, du besoin d’être accepté des autres, du besoin d’amour, de nos croyances ;culturelles, familiales, académiques, spirituelles etc.

Puis, nous croyons l’histoire brouillée qui nous est montrée à propos de nous-même, de la vie et des gens qui traversent nos vies.
Nous pouvons survivre toute cette vie ainsi ou nous pouvons décider de sortir de l’illusion. Dissiper nos brouillards orgueilleux. Devenir conscient de notre inconscience mortelle et maladive. Vous savez, celle qui tue la Terre et la vie sous toutes ses formes. La vie que nous vivons, telle que nous la vivons ce n’est pas la véritable vie, le véritable sens. La vie ce n’est pas ça. L’amour ce n’est pas ça. Nous ne sommes pas ça, mais nous y croyons! Alors c’est ainsi qu’il en est.

Nous pouvons dire que nous sommes amour, lumière, bienveillance, bonté et générosité. Que nous avons seulement à ÊTRE. Que ce n’est pas un travail car nous sommes déjà cela. Et bien si cela était si facile il y aurait plusieurs personnes muent par leur Soi supérieur et la terre serait déjà un monde de paix et d’harmonie. Ne croyez vous pas que pour qu’une fenêtre soit propre et laisse passer la lumière du soleil parfaitement sans la teinter, il faut minimalement qu’elle soit propre de la saleté qui l’obscurcie? Qu’il faille qu’elle soit purifiée et polie de ses éraflures? Qu’elle soit libérée des distorsions qui tordent son verre?

L’humain et sa vie sont à l’image de la qualité de la lumière que cette fenêtre laisse passer.

Pour dissiper les brouillards il faut d’abord décider, avoir l’intention et la volonté de vivre une vie qui nous libère et non qui nous emprisonne. Une vie qui élève plus qu’elle ne rabaisse toutes choses et tout être à notre contact à commencer par nous-même. Pour cela, réaliser que parfois nous sommes souffrons là où nous croyons être bien. Prendre conscience que nous n’aimons pas véritablement car nous marchandons l’amour avec les autres et avec nous. Nous nous aimons si nous faisons “bien” mais si nous nous “trompons” ou faisons “mal”, quel discours tenons nous alors intérieurement envers nous-même? Quelles émotions nous gagnent?

Quand le vent de notre conscience commence à souffler sur nos brumes, lorsque nous comprenons que tout ce qui nous fait souffrir prend en fait naissance en nous et que cette souffrance n’aura plus lieu d’être lorsque la racine de celle-ci, en nous, sera guérie, pardonnée et libérée, alors une transformation sera engagée. Il est là le vrai travail. Peu ont l’humilité et le courage de chercher la vérité en eux, de plonger où cela fait mal. Peu ont la conscience de vouloir s’élever vers les plus hauts desseins de l’âme. Cela demande de se renverser nos croyances, de cesser nos jugements et d’ouvrir notre coeur grâce au pardon. Ce qui nous empêche de voir différemment ce sont nos propres peurs, nos propres peines, notre manque d’amour propre.

Lorsque nous jugeons ou critiquons les autres en fait c’est envers nous que nous le faisons. Si nous éprouvons le besoin de rabaisser autrui ainsi, alors demandons nous plutôt ce qu’il y a en nous qui nous fait réagir de la sort. Permettons nous d’entreprendre le chemin de cette guérison. Nous n’avons pas à endosser ou cautionner le mal quel qu’il soit, mais nous ne devons pas non plus le juger. Les pensées d’amour et les prières, l’exemple et le partage de ce qu’il y a de meilleur en nous sont les vrais outils que nous pouvons utiliser pour aider à transformer le sombre en nous et autour de nous.

Nos couleurs et notre essence divine se manifestent en nous au fur et à mesure que nos brouillards s’effacent. Puis, il y a une liberté d’être qui s’installe car, nous ne sommes plus contrôlés par nos masques, nos réactions et nos vils distorsions. Ainsi, nous ne sommes plus en réaction et notre vision des gens et des événements s’ajuste. Il y a un sens plus grand qui émerge de tout ce qui est.

De tout mon coeur je continue l’alchimie de mon être et je nourris le rêve d’un monde guéri et divin. Je n’ai pas encore fini de polir ma fenêtre, mon diamant, mon âme mais, je suis engagée chaque jours dans cette voie. Nous prenons tous un chemin et des outils différents pour dissiper ce brouillard mais lorsque que notre intention est pure et que nous mettons notre conscience à notre service, alors le seul résultat possible est LA VICTOIRE!

Avec amour,

Valérie

Crédit photo Valérie Moreau
Vallée sulfureuse de Rotorua, NZ
Écrit le 8 avril 2019
Dans la rubrique Plume spirituelle


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