Mourir pour renaître

Mourir pour renaîtreQuel est le sens de cette affirmation pour vous?

Ces temps d’incertitude que nous vivons sur ce plan terrestre depuis plusieurs mois m’accompagne à nouveau dans cette réflexion profonde sur notre relation à la mort, à la Vie, au sens de la vie, au sens de l’Essentiel dans notre vie.

Quel est l’Essentiel de votre vie?

Vous a-t-il déjà été demandé ce qu’est l’Essentiel de votre vie? Vous est-il possible d’être qui vous êtes tout simplement pour être bien ou choisissez-vous ne pas être qui vous êtes pour répondre aux critères des autres? Pour « être vraiment qui vous êtes », vous devez accepter de mourir pour renaître : mourir à qui vous avez essayé d’être, mourir à ce que vous croyez être ou mourir à ce que les autres désirent que vous soyez pour enfin renaître à qui vous êtes vraiment.

Tout faire pour être aimé

À la naissance, nous mourons à l’état de fœtus et au confort ressenti dans le ventre de notre mère pour naître à la Terre et débuter notre vie d’enfant. Normalement, en grandissant, nous devrions être encouragés à être qui nous sommes vraiment. Les parents devraient aider l’enfant à manifester sa véritable essence en lui proposant différentes expériences de vie pour qu’il puisse s’épanouir pleinement selon sa nature, ses goûts et ses préférences. Mais certains enfants vont adopter une identité pour plaire, pour être reconnus et aimés. Ils pourront ainsi répondre aux désirs des parents en devenant un sportif, un professionnel dans le domaine de la santé, des finances ou des arts par exemple. D’autres pourront être encouragés par les parents à se diriger vers une carrière juste pour assurer leur sécurité financière, au lieu de choisir ce qui correspond à leur véritable nature.

Plus je vieillis, plus je m’éloigne de qui je suis

Ainsi, pour réussir à répondre à ces attentes, l’enfant va grandir en installant des protections, des cuirasses, pour cacher ses aspects sombres ou lumineux dans le but d’être aimé et reconnu. Il obéira ou se rebellera aux règles parentales ou sociales en camouflant qui il est vraiment pour ne pas être jugé, mal aimé, non-reconnu, abandonné ou rejeté. Il ne vivra donc pas, il survivra. Adulte, il essaiera d’être qui il est tout en tentant de se conformer à ce qui lui est permis d’être dans la famille, dans la gang d’amis ou dans la société. Mais viendra un jour où un mal-être va s’installer à l’intérieur de lui; la vie deviendra de plus en plus difficile à vivre, voir insupportable.

Les évènements qu’il va rencontrer ne feront qu’augmenter sa souffrance intérieure. Le désir de mourir pourra alors se présenter, accompagné de sentiments d’impuissance et de désespoir. Il pourra nourrir des pensées telles que : « Qu’est-ce que ça me donne de vivre? Je n’arrive plus à rien. » Il se sentira mal-aimé, incapable d’agir ou de créer. Il va survivre sa vie tel un « mort-vivant ». Quand nous sommes pris dans les filets de la survie, il devient nécessaire de mourir à cette fausse vie que l’on s’est créé pour renaître à qui on est vraiment.

La vie, une suite de passages

Chaque passage de vie est une initiation, une rencontre avec l’inconnu. Pensons aux passages de l’enfance, de l’adolescence, de l’adulte; de la vie de couple à celle de parent; pensons aux déménagements, à la perte d’emploi, à la maladie, à une séparation, à la perte d’un être cher, etc. Chaque passage nous invite à quitter notre zone de confort, cet espace de sécurité faussement créé, pour aller de l’avant, pour « être » et nous réaliser pleinement. Chaque passage devient alors une invitation au détachement. En mourant à un état d’être, nous répondons à l’appel de notre âme pour aller plus loin, ailleurs, pour évoluer, pour explorer de nouvelles avenues, pour apprendre à travers différentes expériences.

La vie est synonyme de changement

La plus grande constance dans l’univers c’est le changement. La vie est changement. La nature nous accompagne dans le changement à chaque saison qui passe, à chaque jour qui passe. Et même si ces changements sont pour le mieux, la résistance est tout de même présente. C’est difficile de mourir au connu… La peur prend le dessus et nous allons souvent préférer la sécurité au changement, comme par exemple maintenir une relation toxique dans un environnement toxique, qu’il soit familial ou professionnel. À force de trop nous protéger contre les évènements de la vie, nous installons des prisons intérieures où nous n’arrivons plus à respirer, à aimer la vie, à être et ainsi nous perdons de vue l’Essentiel de notre vie!

Quand tout se met à trembler

Mais vient un jour où la Vie n’en peut plus d’être enfermée, étouffée, emprisonnée, bloquée, non-respectée. Elle se manifeste alors en hurlant, en grondant tel un tremblement de terre intérieur. Nous avons l’impression que tout s’écroule, que notre vie est finie, que rien ne va plus. La vie pourra nous bousculer parfois jusqu’à tout détruire autour de nous. Pourquoi? Pour nous permettre de tout reconstruire, de repartir de zéro. Les grands bouleversements qui surviennent sont toujours purificateurs et régénérateurs. Via des crises, des épreuves, des maladies ou des expériences douloureuses ils veulent nous permettre de reconstruire notre vie sur des bases nouvelles. Accepter de vivre, c’est accepter le changement car la vie est une suite de morts et de renaissances, il ne faut pas l’oublier. Serait-ce possible que la vie elle-même nous apprenne à mourir pour mieux vivre notre vie?
Pourrions-nous vivre comme si la mort était toujours présente, vivre comme si nous allions mourir demain? Je crois profondément que si nous savions que nous allions mourir demain, nous vivrions beaucoup plus intensément la vie d’aujourd’hui, sans compromis. L’instant présent deviendrait ainsi l’instant le plus important et le plus précieux de notre vie!

On résiste toujours malgré tout

Mais malgré le fait que la vie appelle toujours au changement, nous, nous résistons. Nous sommes pris entre la peur de vivre et la peur de mourir, coincé entre les deux. Quand arrive ce moment d’inconfort, il est préférable de se permettre de mourir, de lâcher-prise et de prendre conscience de ses attachements et de ses résistances. Ce détachement crée une grande liberté, aussi bien intérieure qu’extérieure, qui favorise la renaissance à soi. On choisit de laisser aller, on se permet de tout recommencer, de repartir à neuf, de se donner une autre chance en agissant différemment, en précisant ce qui est vraiment essentiel pour nous. Sans même le savoir, en s’abandonnant à la mort… on s’abandonne aussi à la vie.

Quand nous nous permettons de mourir et de lâcher-prise à toutes les difficultés que nous vivons, le corps se détend, les cuirasses fondent, les peurs se libèrent, la vie se remet à circuler dans le corps. Cette renaissance élargit les perspectives de notre vie, on voit apparaitre de nouveaux objectifs, de nouvelles avenues; on retrouve notre véritable raison d’être ainsi que la voie qui est là devant nous, pour nous, aussi unique que parfaite!

Je choisis de renaitre à qui je suis

La véritable libération se vit dans le détachement, ce lâcher-prise qui nous permet de mourir à la vie qui ne nous convient plus pour recréer la vie que nous désirons. On se permet alors de renaître à qui nous sommes vraiment, à la vie, à la joie, au plaisir de vivre, à notre force intérieure, à notre créativité, à notre mission. Comment? En commençant simplement par des gestes de bien-être et d’amour pour soi au quotidien, un jour à la fois.

Toute transformation nécessite de prendre des risques, d’aller vers l’inconnu, sans certitude. Il nous est demandé d’avoir la foi et de faire confiance à la vie, de développer la sécurité dans l’insécurité. Cela exige une bonne dose d’humilité pour accueillir et accepter les passages de la vie. Cela exige aussi de mettre l’orgueil de côté pour recommencer à zéro. Si nous choisissons de grandir à travers les épreuves et de relever les défis qui nous sont proposés, nous renaitrons avec plus de force, plus de vie et plus d’amour. 

À quoi voudriez-vous renaitre?

Et vous, à quoi aimeriez-vous mourir? À quoi voudriez-vous renaître? Apprenez à suivre la piste du bien-être en vivant en fonction des besoins de votre corps, des désirs de votre cœur, des élans de votre âme.

Développez votre confiance en ce vaste processus qu’est la Vie, osez prendre des risques pour être maintenant, et pour toujours qui vous êtes vraiment.

VIVRE, C’EST…

Être qui je suis, sans compromis!

Être qui je suis, sans compromis, devrait être mon mantra, ma raison d’être ultime, ce qui guide tous mes choix : travail, amour, amis et cie. Et si tout ce qui nous bouleverse depuis des mois sur cette terre nous accompagne à redéfinir notre essentiel de vie et être qui nous sommes vraiment….pour ainsi TISSER D’OR NOTRE AVENIR…..

Nathalie

 

 


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